La santé et l'éveil

des tout-petits

Permettre à tous les enfants de 0 à 3 ans de bénéficier du meilleur environnement possible pour leur développement et leur épanouissement.

Nos priorités

  • Permettre à chaque enfant de 0 à 3 ans d’avoir accès à la meilleure prise en charge possible de sa santé, dès sa première année de vie.
  • Réduire les écarts de développement à l’entrée en maternelle en soutenant les parents dès les premières années, sur les plans cognitif, émotionnel et langagier.

La petite enfance en France concerne près de 3 millions d’enfants entre 0 et 3 ans, soit environ 15 % des familles avec enfants (1). C’est une période décisive pour le développement affectif, cognitif et physique de l’enfant, et elle gagne progressivement en reconnaissance dans les politiques publiques.

Pourtant, les moyens disponibles ne sont pas à la hauteur des enjeux. En dix ans, les ressources allouées à la Protection Maternelle et Infantile (PMI) ont diminué de 25 % (2). Cette érosion fragilise un dispositif pourtant essentiel : les consultations médicales obligatoires des premiers mois ne sont pas systématiquement réalisées, et 10 % des enfants ne reçoivent pas l’ensemble des vaccins obligatoires (3).

Ces fragilités dans le suivi des tout-petits s’inscrivent dans un contexte où les inégalités apparaissent très tôt. Dès l’âge de 3 ans, des écarts importants sont observés dans le langage, la socialisation et la stimulation.

La parentalité joue un rôle central dans la réduction de ces inégalités. Or, elle ne va pas de soi : elle s’apprend, se construit et doit pouvoir être accompagnée, en particulier dans les contextes de précarité ou d’isolement.

Aujourd’hui, près de 400 000 enfants de moins de 3 ans – soit un sur cinq – vivent sous le seuil de pauvreté. En août 2022, 42 000 enfants étaient sans domicile, dont 12 000 âgés de moins de 3 ans. Dans ces conditions, soutenir les parents les plus vulnérables devient un impératif de santé publique (4).

Ce besoin est d’autant plus pressant que certains indicateurs se dégradent. Le taux de mortalité infantile, en baisse depuis des décennies, est reparti à la hausse : il est passé de 3,5 ‰ en 2011 à 4,1 ‰ en 2024 (5).

Ces données soulignent l’importance d’un accompagnement des parents dès la grossesse, pour offrir à chaque enfant les conditions d’un bon développement.

Sources: (1) ONPE 2023; (2) Rapport Peyron 2017; (3) DREES; (4) UNICEF France (5); INSEE 2024

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